Les relevés biologiques restent à faire dans cette grotte. La cavité pourrait devenir un lieu d’hivernage potentiellement intéressant pour les chauves-souris, alors que dans cette région de nombreux habitats naturels souterrains subissent des déprédations et les conséquences de la surfréquentation (notamment par les tours opérateurs).
Le niveau inférieur de la grotte est à l’altitude de l’Aisne, les galeries au niveau du battement de la nappe offrent un milieu souterrain humide propice au développement d’une faune particulière.
Cavité formée, à partir d’un réseau de fractures et de cisaillements par creusement en nappe vadose présentant des formes d’érosion et de corrosion différentielles liées aux variations géologiques.
Présence de concrétions et de cristallisations, d’une grande beauté, très abondante, variée et d’une très grande fragilité. On y dénombre notamment, des coulées de calcite, des fistuleuses, des cristaux de calcite et d’aragonite très purs, de la calcite flottante et des concrétions en choux-fleurs. La gestion très stricte et les réglementations de l’accès de la grotte, qui ont été organisées dès la découverte de la cavité par les inventeurs, ont permis de conserver ce site et ces concrétions dans un excellent état.
On relève également dans ce site des remplissages par endroit hérissés de sapins d’argiles.