Le site est potentiellement intéressant pour l’hivernage et la conservation des chiroptères après réaménagement de son entrée (actuellement la porte est hermétique). Nombreux diverticules et cheminées dans la salle principale offrent des niches bien protégées et les échanges de masses d’air augmentent le pouvoir attractif de la cavité.
Des accès (non connus et certainement très réduits) doivent cependant permettre une certaine connexion entre la surface et la cavité comme le démontre la présence de quelques chauves-souris dans la grotte.
Le Trou Riga n'a jamais fait l'objet d'un inventaire faunistique approfondi. Cependant son bon état de conservation et la diversité des habitats présents dans la cavité, donnent à ce site un potentiel intéressant pour accueillir une grande diversité de communautés d'organismes cavernicoles (associations pariétales, planchers stalagmitiques, terrains meubles et de remplissages). Les chiroptères qui fréquentent ce site fournissent également un apport organique pour le développement de la faune guanophile. Les infiltrations, qui alimentent le concrétionnement actif de cette cavité ne traversant qu'une faible épaisseur de calcaire, sont une source de nourriture pour les organismes cavernicoles.
Présence de concrétions et de cristallisations variées et d’une grande fragilité. Le concrétionnement y est actif et recouvre notamment dans la Grande Salle une bonne partie des parois.
Lors de la découverte du "nouveau réseau" (1972), les explorateurs ont découvert des concrétions de type perles de caverne dans la partie terminale de la cavité.