Des relevés anciens relèvent la présence de nombreuses chauves-souris dans ce site, dont certaines espèces rares et vulnérables. Le site peut par ailleurs être considéré comme favorable pour l’hivernage vu l'humidité élevée et une température constante due la présence de la Lesse souterraine en contrebas.
Un inventaire annuel devrait y être réalisé, malgré l'accès difficile de ce réseau.
Relevé de populations d’arthropodes lors de l’exploration du puits vertical d’entrée. Le réseau inférieur présente un lac de plus de 30m de profondeur dans lequel les explorateurs ont pu observer une faune abondante (comprenant même des poissons !), bénéficiant d’eau de la Lesse fort riche en nutriments. Dans les années 1960, des prélèvements y ont été faits et ont été transmis au laboratoire de biologie de l’UCL. Les résultats de ces recherches n’ont jamais été publiés à notre connaissance.
Cavité active présentant dans sa partie inférieure et active les marques de différents niveaux de crues de la Lesse et les dépôts y affairant.
Dans la partie profonde de la grotte,l’alternance de bancs calcaires +/- résistants a eu une incidence très importante sur la forme et l’importance de l’effondrement de la galerie principale à l’endroit où s’est développé le lac souterrain.
Présence de concrétions rares, d’une grande beauté et d’une très grande fragilité, dans sa partie inférieure, parois couvertes de Mondmilch (salle polaire).
Le Trou qui Fume offre un accès unique à la Lesse souterraine et la possibilité d’étudier un réseau et des relations hydrologiques très complexes à l’origine de phénomènes karstiques importants.
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