Intérêts

biologique - chauves-souris

Des observations chiroptérologiques existent sur ce site depuis de nombreuses années et des relevés sont réalisés annuellement.
Cette cavité, en tant que gîte d’hivernage, peut par ailleurs fonctionner en relation avec la grotte Margaux située de l’autre côté de la Meuse (vallon du Colébi), qui est également colonisée par certaines espèces de chiroptères et qui a été fermée comme CSIS.

La présence d'un rapace nichant depuis quelques années au sommet du puits d'entrée de la cavité est a prendre en considération. Il peut représenter une certaine menace pour les populations de chiroptères dans la grotte.

biologique - invertébrés

La microfaune des dépôts argileux dans la cavité a fait l'objet de plusieurs campagnes d'étude (sous la direction de l'UCL) entre 2002 et 2005. Une grande biodiversité a pu être observée dans cet habitat particulier.
La description d'espèces nouvelles trouvées dans la cavité est d'ailleurs en cours.

géologique

Présence sur les parois et le plafond de différentes salles et galeries, de nombreuses microformes différentes (sillon de voûte, microlapiaz de voûte, coupoles, coups de gouges et surcreusement,...) permettant d’évaluer les différents régimes hydrologiques qu’a connu le site et les morphologies qui y sont associées.

Dans la salle du puits, on peut observer des remarquables massifs conglomératiques. Ils se composent de blocs de calcaire anguleux détachés du plafond de la salle et qui furent ressoudés par la calcite stalagmitique qui a joué le rôle de ciment.

minéralogique

La cavité présente un concrétionnement ancien abondant. Dans le réseau supérieur concrétions en très bon état de conservation. La série sédimentaire piégée dans l’étage supérieur, permet une étude des paléoclimats et de l’évolution hydrologique de toute la région.