La cavité possède plusieurs entrées offrant un réseau attractif pour les chiroptères.
La faune d'invertébrés n’y a jamais été étudiée mais la grotte offre une diversité intéressante d'habitats pouvant parfaitement convenir aux invertébrés stygobies.
La juxtaposition de zones avec écoulement rapide et de masses d’eaux stagnantes ainsi que la différence de concentration en nutriments dans les eaux provenant directement du ruisseau (parfois pollué) et celles de percolation (beaucoup plus filtrées notamment par les interstrates de schistes) offrent les conditions d’une biodiversité potentiellement élevée.
La cavité s’ouvre au contact Frasnien/Givetien qui est suivi par la galerie principale de la grotte. Différents fossiles caractéristiques peuvent être observés sur le plafond et les parois dans la grande diaclase. Cette particularité lithologique permet d’étudier l’incidence de l’eau sur deux calcaires différents. Certaines galeries secondaires du réseau sud comprennent des colonnes sédimentaires bien conservées dont la granulométrie très variable permet de retracer l’évolution du régime hydrique de la grotte et par extension de toute la région durant le Quaternaire.
Le chantoir d’Adzeux est une perte active en évolution, On peut y observer le processus, classique et bien connu dans le Vallon des Chantoirs, du recul (vers l’amont) des points de perte. Son étude donne des indications sur les zones en surface pouvant présenter des risques d’instabilité et d’effondrement particulièrement dommageables en zone de construction.
Ce chantoir est la perte totale du ruisseau de Baneway.Il s’agit d’une grotte active où les phénomènes d’érosion chimique et mécanique peuvent être parfaitement étudiés et comparés quant à leur incidence sur la formation de la cavité. Le régime des eaux y est extrêmement variable. Ce chantoir se caractérise par des crues importantes pouvant entraîner l’inondation de la dépression située à l’entrée. L’étude de la fréquence de ces inondations et de l’incidence de la pluviométrie, de la fonte des neiges, du couvert végétal et des éventuels aménagements en surface favorisant les processus de ruissellement au détriment de la percolation ont été étudiés de manière ponctuelle dans le cadre de plusieurs études universitaires. Une poursuite de ces recherches pourrait fournir des renseignements précieux en matière d’aménagement du territoire et de lutte contre le problème des inondations et d’érosion importante des berges du ruisseau.
Le chantoir est en relation hydrologique avec la grotte de Remouchamps située à plusieurs km en aval. Il pourrait donner accès au collecteur principal du Vallon des Chantoirs.