Les relevés et observations chiroptérologiques réalisés dans la cavité avant sa réouverture au tourisme ont permis d'observer un nombre élevé de chauves-souris comptant des espèces en danger. Il s'agit d'un gîte d'hivernage de première importance pour la conservation de ces espèces protégées en Wallonie.
La faune souterraine étudiée par R. Leruth en 1939, fait à nouveau l'objet de recherches actuellement (Les Chercheurs de la Wallonie, 1999).
Alternance de bancs de calcaires viséens et de poudingue. Présence de lapiés en cannelures (Ek, 1969). La grotte a été constituée par reculs successifs des points de perte sur le plateau, les salles étant constituées par élargissement des diaclases perpendiculairement à l'orientation de la stratification. Dans plusieurs galeries reliant deux salles voisines, des planchers stalagmitiques successifs ont piégé des sédiments. Leur étude et leur datation permettraient de rassembler de nombreuses informations sur l'évolution hydrologique et morphologique de la cavité en particulier et de la vallée de l'Ourthe en général.
La cavité est abondamment concrétionnée. La partie sauvage présente, notamment, dans la salle du Mondmilch un concrétionnement rare de type laiteux. Si les nouveaux réseaux sont peu concrétionnés, leur parfait état de conservation en font une zone intéressante à étudier.
De nombreux ossements ont été trouvés dans la cavité. Mais ceux-ci sont pour la plupart relativement récents. Quelques gisements mineurs bien isolés par des planchers stalagmitiques permettent de regrouper certaines informations paléontologiques.
Présence dans son réseau inférieur, d'un niveau actif. Les investigations pour trouver un collecteur général sont en cours (Groupe de Recherche Spéléologique de Comblain). Par ailleurs, une campagne de traçages (depuis les dépressions et les nombreux points de perte situés en amont) permettrait de vérifier certaines hypothèses sur la genèse de la cavité.
La cavité est aménagée pour le tourisme. La visite qui y est organisée offre aux visiteurs de nombreuses explications sur le milieu souterrain et sa conservation. La création depuis 1998 d'un CRIE à Comblain (remplacé ensuite par un centre d'information et d'interprétation sur la chauve-souris), centré sur le milieu souterrain fait que cette cavité va pouvoir servir de support important aux programmes pédagogiques qui seront menés par celui-ci.