Les observations réalisées dans la cavité (POLROT,1983), révèlent que le site est un gîte d'hivernage avéré pour les chauves-souris (observation de plusieurs individus). Ce site présente un potentiel biologique très intéressant pour les chauves-souris, dans une zone où les sites naturels souterrains sont particulièrement rares.
La cavité pourrait fonctionner comme gîte d’hivernage en connexion et en relation avec d’autres sites souterrains artificiels situés sur l’entité et convenant bien aux chauves-souris.
La grotte devrait faire l’objet d’un suivi plus régulier au niveau de sa population de chiroptères. L'IRScNB y a fait quelques relevés le 11 février 2000 dans une partie de la cavité. Cette visite a confirmé (traces) la présence de chiroptères. La visite d'Ardenne et Gaume en décembre 2002 avait pour objet d'étudier la fermeture de la cavité; lors de cette visite aucune chauve-souris n'a été observée dans la grotte.
La grotte présente de manière permanente des flaques d'eau qui sont un biotope riche et intéressant pour la faune aquatique cavernicole.
Aucune recherche, ni prélèvement n’y ont été réalisés à ce jour, mais le site convient bien pour y effectuer du piégeage et pour étudier les éventuels contacts entre la faune aquatique souterraine et celle qui colonise le ruisseau de surface en contact avec la grotte.
La grotte est active, son niveau inférieur étant toujours parcouru par un filet d'eau en connexion avec le ruisseau de surface très proche. En période de crues ce niveau peut monter de plusieurs m dans la cavité. Cette grotte permet donc d'observer et d'étudier tous les processus morphologiques et chimiques à la base de la formation des réseaux souterrains.
Une étude plus poussée sur le mode de formation des marmites (cuvettes) dans la deuxième salle mériterait d'être également être envisagée.