La grotte a fait l’objet d’observations chiroptérologiques depuis de nombreuses années ayant permis d’observer 7 espèces différentes. Elle correspond donc à un site intéressant pour réaliser des suivis de population dans une zone protégée (propriété du château) et qui n’a connu que peu de visites spéléologiques.
Au vu du nombre des sites souterrains importants de la commune d'Esneux qui sont aujourd’hui menacés par divers aménagements et par une surfréquentation particulièrement dommageable, la Grotte de Brialmont, si elle est bien protégée, peut devenir un site de référence pour la conservation des chauves-souris.
La faune d'invertébrés dans la grotte est abondante et a fait l’objet de relevés dans les années 1930 (par Schubart et Leruth). Un suivi périodique y est réalisé par les Chercheurs de la Wallonie. Une nouvelle évaluation biologique permettrait d’établir certaines comparaisons et de déterminer l’évolution de celle-ci.
La grotte de Brialmont communique certainement avec la Grotte Ste Anne, à Tilff. Les coupes des deux cavités projetées en plan permettent de voir (Ek 1961) que la Grotte de Brialmont est située exactement à la verticale et présente la même orientation que la Grotte Ste Anne.
L’étude de l’ensemble devrait permettre de déterminer comment ces différents niveaux du réseau souterrain sont en connexion avec les terrasses marquant l’enfoncement successif de la Meuse et de ses affluents (dont l’Ourthe).
La grotte est composée de deux étages horizontaux superposés larges de 2 à 5m dont le supérieur s’est effondré dans la partie centrale. Les concrétions qui tapissent toutes les parois de la galerie cachent probablement un passage et des prolongements. Différents petits phénomènes karstiques en surface dans le parc du château pourront également être mis en relation avec la grotte afin de déterminer l’ancienne perte et mieux définir comment la grotte Ste Anne ainsi que tout le réseau de la Chawresse se sont constitués au cours du temps.
Concrétionnement ancien très abondant, recouvrant en 1910 l’ensemble de la cavité et lui donnant une couleur blanche et un aspect scintillant. Une partie de ce glacis, constitué d’un dépôt stalagmitique et des concrétions (draperies, gours...) qui y étaient associées ont été en partie détruits par des visites non autorisées. La grotte était considérée comme unique au niveau minéralogique au début du siècle par Vanden Broeck, Martel et Rahir (1910).
Présence de gours actifs et de draperies dans le réseau inférieur de la cavité.