Depuis 1902 des observations sur la faune souterraine ont été effectuées dans cette cavité. Grâce à l'intérêt soutenu qui a été apporté à l'étude de cette grotte malgré sa relativement petite taille, il existe des relevés réguliers qui permettent de proposer un suivi biologique dans le temps et qui peuvent mettre en lumière la manière dont sa richesse faunistique a évolué depuis sa découverte:
- de Rasquin, 1909: présence de 4 espèces de chauves-souris,
- Leruth, 1931 à 1934: présence de 5 espèces de chauves-souris,
- Delhez & Hubart (1965-...) : observation au cours de 23 hivers montrant la présence dans la cavité de pas moins de 10 espèces de chiroptères différentes,
- Fairon & Hubart (25/01/99): lors de l'état des lieux de la cavité, confirment la présence de 4 espèces et ce dans des conditions climatiques extérieures très chaudes pour la saison (T° > à 15°C)
Dès 1902 des relevés ont également porté sur la faune d'invertébrés souterrains dans cette cavité. Il existe (chose rare en Wallonie) des relevés relativement réguliers de la richesse faunistique dans la cavité et de son évolution depuis sa découverte.
- Doudou, 1902: présence dans la cavité d'un Lépidoptère [Scotosia dubitata], qui se retire dans les grottes pour y passer la saison d'hiver,
- de Rasquin, 1909: présence de Névroptères,
- Leruth, 1931 à 1934: présence d'arachnides, de collemboles, d'acariens, de Niphargus, de myriapodes troglophiles et de plusieurs espèces inféodées au milieu souterrain (espèces troglobies).
Les Chercheurs de la Wallonie (Hubart et Dethier) poursuivent encore aujourd'hui des relevés périodiques dans cette petite cavité.
Des traces remarquables d'une activité tectonique postérieure au creusement de la grotte ont été relevées récemment par JM Hubart et Y. Quinif dans le plafond d'une des galeries. Il s'agit probablement du prolongement de la faille également visible dans la grotte de Ramioul et qui est active actuellement. Cet aspect géologique reste à étudier dans la grotte aux Végétations.